Théâtre musical fantaisiste tous public,
de et avec
Diana Gonnissen, soprano symphonique
et
Sophie de Tillesse, mezzo zygomatique
Et pour en déguster déjà quelques extraits : ici
« …deux donzelles entêtées qui ont passé l’âge des jeunes premières, ont décidé de se battre contre la morosité qui abat, qui ensevelit et dénie le jaillissement de la vie. Une belle leçon pour tous les as de pique, les apathiques, les lymphatiques, les sceptiques, et toute autre clique atypique, qui ne jouent jamais aux zygomatiques. (….) Leur viatique, c’est le rire et la chanson, depuis l’opéra jusqu’au bal populaire. Leur auxiliaire favori: un corps heureux de vivre serré l’une dans un tailleur rutilant de pierreries pour l’une, pour l’autre, serré dans un tailleur sévère de directrice d’école.(…) Elles font flèche de tout bois, pourvu que l’effet soit comique. Leur arme fatale, c’est d’une part, une voix de soprano capable de grandes envolées, de l’autre, une voix de mezzo étonnamment chaude en comparaison avec la livrée discrète de l’oiselle. Pour tout accessoire, un nid de pies voleuses juché sur une table haute de cocktail dinatoire, ici de cocktail musical. Et en oriflamme, l’idée de parcourir entre les chansons, les secrets de Dame Nature, de faire un inventaire des mille et un kamasutras de la faune et de la flore. Eh oui, on apprend des choses. (…) Des Chéris et des Chéries de maintenant sont saisis de vertige devant l’humus chantant de siècles passés interprété avec tant de conviction. Robots! Allez donc vous coucher! Et mourez sous les quolibets de Mendelssohn, Bach ouvert et Bach Jean-Sébastien, Satie, Vian, Haendel (il faut oser le « Dixit Dominus ! »), et George Gershwin « The man I love », our favourite! Et que jamais, paroles ou mélodies, ne s’effacent! Dixit Sophie de Tillesse et Diana Gonnissen, ou inversement.…»
Deashelle; Arts et Lettres; févr 2017